• slamer, poétiser,
laisser gronder ses entrailles •

En juin 2018, Timothée Cueff assiste au Grand Poetry Slam, à Paris, et c’est le coup de foudre immédiat. Émerveillé par les slameurs•euses qui enchaînent leurs passages, il rentre chez lui, et comme chaque artiste qu’il vient de découvrir, il a envie d’en découdre.
Cela n’attend pas une seconde, car, en une semaine à peine, son premier slam est écrit. Il le performe, deux jours plus tard, sur scène, au Caméléon (bar associatif toulousain).
Et lorsqu’il le déclame, à nouveau, au cours des auditions du Prix Nougaro, au Bijou (Toulouse), c’est la révélation : la scène, Timothée Cueff ne la quittera pas.

temps des galaxies

temps des galaxies

• l’ep en quelques mots •

De la dénonciation des violences sexistes et sexuelles à la tendresse d’une première rencontre, en passant par des cris de rage et des regrets piégés sous l’oreiller, ce premier EP, titré "temps des galaxies", explore la société en venant appuyer sur les tabous et les non-dits qui nous entourent.

Composé de huit à dix textes à la fois engagés, et d’autres beaucoup plus doux, temps des galaxies est infiniment personnel. Il témoigne d’expériences vécues et/ou observées depuis les cinq dernières années.

Si l’écriture des slams qui le structurent s’est étalée dans le temps, temps des galaxies existe dans une temporalité qui lui est propre : celle de la nuit, de la soirée, des heures noctambules. Instants où seules les étoiles et galaxies sont témoins des bla-bla d’anxiété qui emprisonnent notre espace de pensée, ou des moments bien réels qui nous laissent paralysé·e·s.

Temps des galaxies, c’est finalement un cri de guerre. C’est le réveil de la voix lorsque le soleil se lève. C’est dire stop, j’en ai assez. C’est avancer malgré les taches et les cicatrices. C’est rappeler que non, c’est non. Et c’est aussi dire merci, à toustes celleux qui m’ont tendu la main lorsque j’étais emprisonné dans angoisses et terreurs infinies.

SORTIE PRÉVUE EN 2024