Auteur queer et poète engagé, Timothée Cueff partage son temps entre le dire et l’écrit, lorsqu’il n’est pas perdu sur les routes, au détour d’une escapade poétique.

Grand passionné de voyages, il parcourt le monde en van aménagé afin de capturer de nouvelles illusions à insérer dans ses travaux.
Son écriture est remplie de solitude, de douleur, de rage, mais également de tendresse et d’innocence. Atteint de dépression et d’anxiété depuis de longues années, et ainsi sensible aux questions de santé mentale, Timothée Cueff cherche une cohérence dans ce qui a été, ce qui est, et ce qui sera.

Diplômé du Master Création littéraire de Toulouse, l’auteur remporte, en 2020, le 3e prix de la 14e édition du Prix d’Écriture Claude Nougaro, catégorie chanson.

Son premier roman, Les Pieds dans l’eau, paraît aux Éditions Lunatique l’année suivante.

En 2023, après cinq mois passés sur les terres irlandaises, Timothée Cueff lance un projet de médiation culturelle visant à promouvoir la poésie slam. En avril 2023, après une campagne Ulule réussie, POETRY TRIP voit le jour.
De ce projet naîtra
“la plume d’irys”, une invitation épistolaire à l’écriture et au voyage : une formule d’abonnement proposant de recevoir, chaque mois, dans sa boîte aux lettres, un récit d’aventures et une consigne d’écriture.

Entre deux idées, Timothée Cueff offre également ses compétences littéraires au service des autres, au travers d’ateliers et d’accompagnements à l’écriture.

• publications littéraires •

  • Les Pieds dans l’eau, éditions Lunatique, novembre 2021.

  • Minuit et plus tard, anthologie La Relève d’encre : Monochrome, mars 2019.

    Holodomor, revue Dissonances, n°35 La Honte, novembre 2018.

  • Finding Your Voice After Trauma, Cassandra Voices, février 2023.

• sur scène •

Plateau poétique, Printemps des Poètes (Gien — 45), mars 2023.

Scène slam solo, Librairie Chapitre 2 (St Jean de Braye — 45), octobre 2022.

Plateau Lauréats du Prix Nougaro, Le Bijou (Toulouse — 31), novembre 2021.

Résidence Prix d’Écriture Claude Nougaro, Le Metronum (Toulouse — 31), mai 2021.

3e prix du jury, Prix d’Écriture Claude Nougaro, catégorie chanson, Le Bijou (Toulouse — 31), mars 2020.

crédit photo : ©Samuel Dutacq

• l’interview par Litzic •

  • Mes références littéraires ? Vaste question !
    Tout de suite, je pense à Jean-Michel Espitallier. Notamment son roman « La Première année » qui m’a énormément touché. Mais dans l’ensemble, tout son travail m’amène à questionner ma propre écriture. C’est un artiste qui, je trouve, permet une ouverture du champ des possibles artistiques. Et la poésie de ses mots est juste magnifique. C’est très souvent vers ses œuvres que je me dirige lorsque je me retrouve dans un vide littéraire ou un questionnement sans fin.

  • Sans aucun doute, elle a évolué et elle a bu la tasse un bon paquet de fois.

    En débutant le Master Création littéraire, à Toulouse, je n’avais pas du tout cette poésie dans les mots. Puis, j’ai rencontré d’autres jeunes auteurs·trices ultra talentueux·euses, et ça m’a motivé à écrire, écrire, écrire… Jusqu’à me rendre compte que ce que j’écrivais ne faisait plus sens. Je ne m’y retrouvais plus. Et, un peu par hasard, j’ai découvert le slam. Ça a bouleversé ma manière de raconter les choses.

    J’étais très en colère, à l’époque (je le suis encore). Mais je n’avais pas l’habitude d’écrire durant des phases d’émotions négatives. Je n’y arrivais pas. Sauf que le slam, c’était ça, ça ne pouvait être que ça. Et plus je slamais, plus j’avais de la colère, de la tristesse, de la hargne à exploiter.
    Comme, en même temps, je commençais l’écriture des Pieds dans l’eau, mon premier roman, automatiquement ça s’est mélangé.

    J’ai complètement redécouvert ma manière d’écrire à ce moment-là.

  • Oui, j’ai un deuxième roman terminé qui est prêt à partir en quête de publication, et je suis sur l’écriture de mon troisième.

    Je travaille également sur mon premier EP de slams. Je me suis remis à la scène et à la musique grâce au Prix Nougaro, et j’ai très envie de m’investir davantage là-dedans. Donc, c’est tout un équilibre à trouver !